Les aiguilles sous le temps des vagues

Publié le par Aplapsie

Jouer de la harpe dans les nuages.

Sous les couches des cotonneuses.

Dans les près fleuris adjacents las.

La colère des vases casés irrités.

Aux vitres funestes démesurées.

 

Sentir la pénultième palpitation.

Eclore sous les branches fanées.

Des éclos-pollutions chimériques

Sous l'amphétamine agitée sèche.

De la solitude amère des vagues.

 

Horloge tournante sous le lierre.

Jalouse des attentions ex-divines.

Aillées des anges ambrins profanés.

Au loin des portes du paradis blanc.

Derrière la veillée des auréoles.

 

Voir plus loin que les deux bouts.

Des boules de ficelles timides.

A ne plus jamais vouloir quitter.

Entre les lignes noires endurcies.

L'unique wagon parsemé de nœuds.

 

Avaler les touches blanches myopes.

Sous le suicide final des partitions.

S'envoler plus loin sur les lignes.

Des sentiers tordus en perditions

Avant le débourrement du printemps.

Publié dans Cheval dada

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