La cruelle promenade de je n'aurais pas du.

Publié le par Steve

Un jour un garçon m'a dit : je croyais que tu m'aurais crevé les yeux.
Et c'était vrai. J'aurais du.

 

La banc abandonné du parc se souvient encore du sang coulé sur lui.

*effrois*

 

Une nuit une fille m'a dit : je croyais que tu m'aurais lacéré le visage.
Et c'était vrai. J'aurais du.

 

La fontaine de la place se rapelle toujours du scalpel tombant dans son eau.

*drame*

 

Un soir un couple m'a dit : nous croyons que tu nous aurais poignardés.
Et c'était vrai. J'aurais du.

 

Le hall d'entrée du 45 avenue des lilas se remémore parfois, des corps étendus.

*angoisse*

 

Un après-midi un enfant m'a dit : je croyais que tu m’aurais éclaté contre un mur.
Et c'était vrai. J'aurais du.

 

Le mur de l'école primaire rapelle régulierement de cri lour éclaté contre lui.

*frisson*

 

Un matin un policier m’a dit : vous êtes en état d’arrestation.

Et c’était vrai. Je n’aurais pas du.

 

Ma maison se souviendra à jamais de mon indignation.

*soulagement*

Publié dans Hue dada

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