La cruelle promenade de je n'aurais pas du.
Un jour un garçon m'a dit : je croyais que tu m'aurais crevé les yeux.
Et c'était vrai. J'aurais du.
La banc abandonné du parc se souvient encore du sang coulé sur lui.
*effrois*
Une nuit une fille m'a dit : je croyais que tu m'aurais lacéré le visage.
Et c'était vrai. J'aurais du.
La fontaine de la place se rapelle toujours du scalpel tombant dans son eau.
*drame*
Un soir un couple m'a dit : nous croyons que tu nous aurais poignardés.
Et c'était vrai. J'aurais du.
Le hall d'entrée du 45 avenue des lilas se remémore parfois, des corps étendus.
*angoisse*
Un après-midi un enfant m'a dit : je croyais que tu m’aurais éclaté contre un mur.
Et c'était vrai. J'aurais du.
Le mur de l'école primaire rapelle régulierement de cri lour éclaté contre lui.
*frisson*
Un matin un policier m’a dit : vous êtes en état d’arrestation.
Et c’était vrai. Je n’aurais pas du.
Ma maison se souviendra à jamais de mon indignation.
*soulagement*